The VOICE saison 476 : la voix de son maître pour l’éternité
Retour au blogTF1 vient de livrer la finale de la saison 7 de « The Voice », franchise de spectacle vocal hyper médiatisé.
On y assiste dans son fauteuil à des performances calibrées, retouchées et évaluées par des coaches auto-déclarés experts et trublions. Mais ils sont là pour leur propre gloire passée ou présente et n’ont de cesse de s’auto-congratuler. Le spectacle coliséen a cependant un arrière-goût de battle, de combats de gladiateurs et surtout celui du sang qui éclabousse les trônes pourpres d’un quatriumvirat désenchanté.
On y prétend relever le talent, on y recherche surtout la gloire. On y met en lumière de jeunes ou moins jeunes chanteurs en quête d’absolu pour mieux leur briser les ailes à moins qu’ils ne les perdent eux-mêmes en voulant voler trop près du soleil.
Ne nous leurrons pas, ce spectacle en apparence onirique est en réalité hyper violent; calé entre des artistes-combattants et leur chef d’écurie au glaive tranchant. Et il n’est pas adouci par le tragédien grec, loin de là.
Aujourd’hui la fête est finie, l’arène cathodique a rendu son verdict populaire.
L’index et le majeur levé, comme pour mieux cacher ce pouce martial qui parfois se lève mais qui le plus souvent s’abaisse dans un objectif de mise à mort. On ne sauve pas toujours le soldat star.
Tout ceci pour qu’un nouveau César remplace l’ancien, pour que de nouveaux coaches nous aident à soi-disant comprendre la musique, pour que nous n’ayons pas à nous lever de notre fauteuil.
Alors demain foncez au concert, allez à la Scala, poussez la porte des auditions du Conservatoire le plus proche de chez vous et vibrez de l’émotion saine franche et libérée de la Musique et non du cirque.
Véronique Fontana
Etude Fontana
Avocat Lausanne
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