Êtes vous dans le déni face à l’impensable?
Retour au blogDans certaines situations que j’ai à traiter on observe des gens dans le déni de ce qu’ils vivent. Cette réaction psychologique est un mécanisme de protection contre certaines réalités, ressenties comme trop douloureuses ou bouleversantes.
Le déni les protège donc contre des intensités émotionnelles trop fortes qu’ils n’arriveraient pas à gérer sans cela. Chacun a son seuil de tolérance personnel en fonction de ce qu’il a vécu. On peut constater ce phénomène de déni notamment dans des cas d’aliénation parentale ou dans des cas de maltraitance mais dans bien d’autres situations encore. Et toutes ne finissent pas devant la justice…
Le déni prolongé peut avoir des conséquences néfastes dès lors qu’en refusant de reconnaître la réalité on retarde la prise de mesures nécessaires pour résoudre son problème.
Dans des affaires pénales ou de droit de la famille où apparaissent des cas de déni, les avocats travaillent en collaboration avec des psychiatres ou pédopsychiatres.
Pour que quelqu’un dans le déni réussisse à penser l’impensable il faut qu’il soit en capacité de se faire aider pour comprendre son mécanisme et le traiter à son origine. Suivant les cas l’avocat prendra des mesures judiciaires pour protéger l’enfant ou la personne vulnérable et une thérapie ou un soutien émotionnel aidera les individus à faire face aux vérités difficiles qu’ils vivent.
Le déni face à l’impensable est donc un phénomène complexe qui, bien qu’offrant une protection temporaire, peut empêcher des réponses appropriées permettant d’évoluer positivement. La première étape est bien sûr de reconnaître et de comprendre son trouble et d’agir sur sa cause avec l’aide de son avocat et de son thérapeute. Si le déni est un mécanisme de défense puissant, avec le bon soutien et les bonnes ressources, il est possible de le surmonter et de reconstruire des relations saines et positives.
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