Troubler le bon déroulement d’un contrôle de police peut coûter très cher…
Retour au blogUn Lausannois en a récemment fait les frais.
En été 2020, très tard dans la nuit, un Lausannois a été témoin d’un contrôle de police d’une conductrice en état d’ivresse.
Curieux et voulant immortaliser cette scène intéressante, il a sorti son téléphone portable et s’est mis à filmer.
La police lui a rapidement ordonné de s’éloigner et d’arrêter de filmer. Comme il n’obtempérait pas aux injonctions, les agents ont tenté de le fouiller mais il s’est débattu. Il a dû être maîtrisé et menotté.
La justice a considéré qu’il s’était rendu coupable d’empêchement d’accomplir un acte officiel et d’infraction à la loi cantonale sur les contraventions.
Il a été condamné à une peine pécuniaire avec sursis ainsi qu’à une amende.
Ce n’est pas le fait d’avoir filmé le contrôle de police qui lui a été reproché mais le fait d’avoir perturbé le bon déroulement de ce contrôle.
Contestant sa condamnation, le Lausannois est monté jusqu’au Tribunal fédéral qui a rejeté son recours.
Résultat : une peine pécuniaire de 10 jours-amende à CHF 30.- le jour avec sursis pendant deux ans et une amende immédiate de CHF 100.-, le tout couronné par des frais de procédure à hauteur de CHF 3’000.-.
« Tél est pris qui croyait prendre ».
Sortir son mobile et se mettre dans la peau d’un reporter amateur n’est pas sans risque !
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