Et si on organisait son divorce lors du mariage ?
24/01/2024 | Droit de la famille
Le mariage est une étape significative dans la vie. Pour qu’il soit durable, épanouissant et enrichissant, les époux doivent adopter les bonnes attitudes. Le respect et la communication jouent un grand rôle, tout comme la tolérance, l’empathie, la compréhension et l'écoute active. L’expression de ses sentiments, de ses attentes et de ses préoccupations permet d'éviter les malentendus et renforce la connexion émotionnelle et la confiance. La passion peut s'approfondir avec le temps. Les époux doivent-ils prévoir au moment du mariage les modalités d’une séparation ou d’un divorce ? au risque de briser la romance ? Les contributions d’entretien, en cas de séparation ou après divorce peuvent être prévues dans une convention avant que des difficultés conjugales ne surviennent, mais sachez qu’elle n’aura aucune valeur sans ratification par le Tribunal, ratification qui ne sera possible qu’en cas de procédure de séparation engagée. L’accord...
Le mariage, union intime et profonde entre deux individus, est célébré et vécu différemment selon les cultures et les nations. En Suisse, nichée au cœur de l'Europe, cette union est un mélange harmonieux de traditions centenaires et de normes contemporaines. Dans cet article, nous allons naviguer à travers le paysage matrimonial suisse, dévoilant ses nuances et ses particularités pour découvrir ce que signifie vraiment dire "oui" en terre helvétique. I. Procédure légale 1. Conditions de fond du mariage en Suisse : Capacité matrimoniale : il faut avoir atteint l'âge de 18 ans et avoir la capacité de discernement. Libre volonté de se marier : les fiancés doivent avoir une volonté réelle et sérieuse de créer une communauté conjugale, les mariages de complaisance (en vue d’obtenir une autorisation de séjour) et les mariages forcés étant prohibés. Absence d'autres empêchements : le mariage...
Il vaut parfois la peine de se battre car il n’est jamais impossible pour un père d’obtenir le droit de garde sur sa fille. Le Tribunal fédéral a en effet récemment rejeté le recours d’une mère qui, suite à une séparation, avait déménagé en France et demandait la garde exclusive de sa fille d’un an. Ne voulant pas que la mère emmène l’enfant en France, le père a saisi en urgence la Justice, demandant la garde de l’enfant. L’autorité a dans un premier temps instauré une garde alternée tout en fixant le domicile légal de l’enfant chez le père en Suisse et prononçant l’interdiction à la mère de le déplacer en France. Mais, par la suite, la Cour cantonale a modifié cette décision en attribuant la garde exclusive au père, confirmant le domicile légal chez le père et octroyant un simple...
